Du plombier au créateur d’entreprise : comment j’ai lancé ma société de vidéo avec un drone
Après un an en Australie et un mois à Bali, je suis revenu en France avec une idée en tête : transformer ma passion pour la vidéo en métier.
Mais avant de pouvoir réaliser ce rêve, il fallait revenir à la réalité. J’ai trouvé un emploi comme plombier à Genève, ce qui m’a permis de me remettre à niveau financièrement tout en continuant à rêver.
C’est dans cette période de transition que j’ai décidé de m’associer avec un ami ambitieux et passionné de vidéo pour créer notre première entreprise. Voici l’histoire de ce moment décisif dans ma vie.
Retour à la réalité : retrouver un emploi après Bali
Un retour pragmatique
À mon retour de Bali, j’ai dû affronter une réalité simple : il fallait trouver un emploi rapidement pour stabiliser ma situation financière. J’ai eu la chance d’intégrer l’entreprise Berteau à Genève en tant que plombier, un métier que je maîtrisais et qui me permettait de reprendre pied après ces mois d’aventure à l’étranger.
Un état d’esprit combatif
Bien que ce poste me garantissait une certaine stabilité, mon esprit était ailleurs. Chaque jour, je rêvais d’un avenir différent. Ce travail me donnait non seulement les moyens financiers, mais aussi le temps de planifier cette prochaine étape.
« Dans un coin de ma tête, je continuais à rêver d’autre chose. »
Une amitié qui allait tout changer
Une rencontre marquante
C’est dans cette période de transition que j’ai renoué avec un ami de longue date, un véritable passionné de vidéo et d’entrepreneuriat. Cet ami, qui aurait dû m’accompagner en Australie mais avait choisi de rester, partageait la même envie de créer.
Des compétences complémentaires
Il avait déjà une expérience dans le dépannage informatique, la création de sites internet, et les petites productions vidéo. De mon côté, je rêvais de drones et de nouvelles perspectives audiovisuelles. Nous avons vite compris que nos compétences et ambitions se complétaient parfaitement.
L’idée d’une collaboration
Travailler ensemble était une évidence. Bien que nous habitions à distance – lui à Lyon et moi à Thonon – l’envie de monter un projet commun nous a poussés à nous lancer.
Donner vie à une idée : le premier investissement
Un rêve qui prend forme
Pour concrétiser ce projet, il fallait un investissement clé : un drone DJI. Nous avons commencé à mettre de l’argent de côté pour franchir cette étape essentielle.
Les débuts modestes
Une fois le drone acheté, tout semblait possible. Nous avons créé une auto-entreprise à mon nom pour démarrer. Mon associé s’est occupé de construire notre site internet et de gérer les aspects techniques, tandis que je me concentrais sur la prospection et les projets créatifs.
« Avec peu de moyens mais beaucoup d’ambition, notre société est née. »
Surmonter les doutes et les préjugés
Un défi personnel
Devenir entrepreneur dans un domaine aussi innovant que la vidéo par drone n’a pas été facile. Ce choix ne correspondait pas à l’idée traditionnelle d’un métier stable, et il a suscité des doutes, notamment au sein de ma famille.
Les préjugés familiaux
Dans ma culture, le travail manuel, physique, et concret était valorisé. Faire des vidéos avec un drone semblait loin d’être un « vrai métier ». Pourtant, je savais que cette passion avait du potentiel.
Une passion plus forte que les doutes
Malgré ces obstacles, je n’ai jamais abandonné. Ce projet représentait une chance unique de transformer mon rêve en réalité. J’étais prêt à prendre ce risque pour m’épanouir professionnellement.
Un tournant dans ma vie
Ce retour en France a marqué le début d’un nouveau chapitre. Grâce à un mélange de pragmatisme et de passion, j’ai pu poser les bases d’une entreprise qui reflétait ce que je voulais réellement : un métier créatif, en phase avec mes valeurs et mes ambitions.
« Chaque défi, chaque doute surmonté, m’a poussé à croire en ce projet et à en faire une réalité. »
Passer de plombier à créateur d’entreprise n’a pas été un chemin facile, mais il a été incroyablement enrichissant. Cette aventure m’a appris qu’il est possible de transformer une passion en métier, à condition d’y croire et de s’entourer des bonnes personnes.