Premiers clients, premiers projets, et une SARL en plein essor

Chaque entreprise a une histoire, et la nôtre a commencé avec des rêves plein la tête, un matériel modeste, et une ambition débordante. Avec mon associé, nous étions prêts à conquérir le monde de la vidéo et du drone. Des premiers contrats locaux aux tournages à l’international, notre carnet d’adresses s’étoffait. Nous étions sur la même longueur d’onde… ou du moins, c’est ce que je croyais. Voici le récit de nos débuts prometteurs, de nos premières victoires, mais aussi des choix cruciaux qui allaient redéfinir notre avenir commun.

Les premiers contrats : des rêves qui se réalisent

Un matériel modeste mais suffisant
Quand nous avons démarré, notre matériel était loin d’être haut de gamme :

  • Une Caméra Canon 500D pour les prises de vue.
  • Une GoPro pour capturer des images dynamiques.
  • Un drone DJI Phantom, qui ouvrait des perspectives inédites.
  • Deux ordinateurs pour monter nos vidéos.

C’était simple, mais suffisant pour convaincre nos premiers clients. Chaque projet était une nouvelle aventure, et nous nous surpassions pour proposer le meilleur, non seulement à nos premiers clients fidèles, mais aussi aux nouveaux qui s’ajoutaient à notre carnet d’adresses.

Des voyages mémorables
Notre carnet d’adresses s’est rapidement développé, et grâce à cela, j’ai eu l’opportunité incroyable de retourner en Indonésie, à Bali, avec mon associé. Filmer là-bas, sur une île qui représentait tant pour moi, était comme boucler une boucle.

Nous avons également décroché des contrats au Maroc, un autre tournant marquant. Ces projets internationaux étaient la preuve que notre petite entreprise commençait à avoir un impact, et j’étais convaincu que nous étions sur la bonne voie.

Un tournant nécessaire : structurer l’entreprise

Une entreprise à faire grandir
Les choses allaient bien, mais une question fondamentale se posait : notre structure en auto-entreprise ne suffisait plus. Nous devions professionnaliser notre activité pour assurer sa pérennité. Mon associé, qui avait été un soutien clé depuis le début, exprimait un besoin légitime de reconnaissance et de sécurité.

C’était le moment de faire évoluer notre entreprise en passant en SARL.

Les apports et la répartition des parts
Nous avons fait le bilan pour constituer cette nouvelle structure. De mon côté, j’avais investi environ 14 000 €, en plus des mandats, des clients, et des idées que j’avais apportés au projet. Lui avait contribué à hauteur de 1 000 €, en plus de son implication technique et stratégique.

Malgré cette différence, j’ai accepté de faire un partage 50/50 des parts. Après tout, c’était mon pote. Nous avions traversé les débuts ensemble, et je ne voyais pas pourquoi il me planterait dans le dos. De plus, il était bien entouré, notamment par ses parents, qui étaient eux-mêmes entrepreneurs. Tout cela me donnait confiance.

L’achat du Graal : le DJI Inspire 2
Avec la SARL créée, nous avons rapidement contracté un crédit pour investir dans du matériel innovant. Notre acquisition phare était le DJI Inspire 2, un drone de cinéma qui représentait un véritable bond en avant pour nos prestations.

À ce moment-là, nous avions l’impression de décoller littéralement. Entre nos nouveaux équipements et les opportunités qui se présentaient, tout semblait aligné pour que notre entreprise atteigne de nouveaux sommets.

Ces premiers pas dans le monde de l’entrepreneuriat étaient excitants, exigeants, et porteurs de rêves. Nous étions prêts à conquérir de nouveaux marchés, armés de passion et d’un matériel qui nous ouvrait de nouvelles perspectives.

Retour en haut